Il est constitué de deux simples lamelles de cuivre installées sur la prise d’air du réservoir.
De la gaine thermorétractable, un bout de carbone (à rainurer), un zeste de soudure et un zeste de colle.
Une des lamelles est soudée sur le tube de prise d’air, l’autre est isolée avec la gaine après avoir été soudée au bout d’un fil électrique de petit diamètre.
Le bout de carbone est taillé dans une plaque de 2 mm d’épaisseur, d’abord foré d’un trou de 3 mm qui a ensuite été fraisé jusqu’au bord pour obtenir une rainure.
Le bout de carbone peut ainsi être glissé et collé autour du tube de prise d’air. On insère le fil dans le tube de prise d’air et la lamelle y est collée avec le bout de carbone.
Le tube de prise d’air sert de conducteur et un second fil électrique y est soudé à l’extérieur du réservoir.
La prise d’air est prolongée d’un tuyau dont la sortie sera située plus haut que le réservoir.
L’électronique de commande de la pompe.
Elle est constituée de deux transistors et d’un relais 12 V qui met en marche ou arrête la pompe.
Le principe est simplissime : lorsque le niveau d’essence dans le réservoir atteint les lamelles, un contact résistif s’établit (de l’ordre de 100 Kohms) et le premier transistor (BC548B) devient conducteur et annule la tension de commande du second transistor (BD437).
Le deuxième transistor cesse alors d’alimenter le relais et la pompe est ainsi arrêtée.
Ne cherchez pas pourquoi j’ai choisi ces transistors, c’est parce que je les avais dans un tiroir, un petit et un plus gros. Pour le relais, c’est pareil.
Quant aux lamelles, se sont celles d'un vieux relais.
C’est pas joli mais c’est au stade prototype et ça fonctionne.
Le Stampe sera le premier a en profiter après réparation.
