1 octobre 2024 Le projet d'incinérateur à Givet est abandonné.
29 juillet 2024 La réponse du préfet des Ardennes
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PAGES LOCALES 04/05/2024 polémiqueLa réponse du préfet des Ardennes se fait désirerLes deux réunions publiques avaient réuni près de 400 personnes. Un chiffre signalé par la commissaire-enquêtrice dans son rapport au préfet Karen Kubena Givet Une semaine après l’avis défavorable de la commissaire-enquêtrice autour de l’incinérateur, les associations désirent une réponse du préfet des Ardennes. Les conclusions prises par la commissaire-enquêtrice n’ont pas étonné Joël Dujeux et Myriam Lambert. Les présidents des associations Vigilance Givet et ASBL Promethée, côté belge, sont déjà tournés vers la suite et la décision finale que rendra prochainement le préfet des Ardennes quant à l’implantation du projet Givet Recycling, sur le Parc d’activités communautaires, à Givet. Le 23 avril, Brigitte Maréchal remettait son rapport à la préfecture et émettait un avis défavorable à ce projet d’usine de traitement de déchets du bâtiment par la technique de la désorption thermique. L’implantation d’un incinérateur, ont rapidement résumé l’ensemble des habitants de la Pointe. "On s’attendait à cet avis , réagit aujourd’hui Joël Dujeux. Ça nous satisfait mais on ne va pas lâcher." "La commissaire-enquêtrice, qui est indépendante, a été très claire : elle a résumé ça en douze points qui sont tous négatifs, embraye Myriam Lambert, de l’autre côté de la frontière. Elle a bien résumé le fait que l’industriel ne maîtrisait pas la technique de la désorption thermique. On espère que le préfet prendra tout ça en compte." Chez Vigilance Givet, on attend désormais impatiemment la parole du préfet, Alain Bucquet. "On entend que le conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst) se réunisse mais il ne sera rassemblé que début juillet. Ça ne sert à rien d’attendre , estime Joël Dujeux. Le préfet a tous les positionnements, en France et en Belgique. Il doit solliciter ses différents services mais on espère qu’il ne va pas trop tarder." Dans le cadre d’enquêtes publiques, le préfet dispose de trois mois pour prendre sa décision " à compter de la date de communication du rapport", précise la préfecture. Et "ce délai peut être prolongé". Suivra-t-il l’avis de l’enquêtrice ? Difficile de se mouiller même si Joël Dujeux redit que " le pétitionnaire a énoncé des contre-vérités, qu’il était en difficulté de répondre à certains points lors des réunions publiques et qu’il manquait de fiabilité en termes de savoir-faire dans ce domaine." Au contraire du public. Brigitte Maréchal souligne elle-même dans son rapport qu’une "partie des personnes qui se sont exprimées avait une connaissance remarquable et approfondie des thématiques du dossier " mais souligne aussi "l’instrumentalisation incroyable de l’enquête publique par les opposants et ce, à des fins, purement idéologiques et politiques." La commissaire-enquêtrice parle aussi de " psychose " qui n’a fait "que croître durant les 45 jours de l’enquête publique". "Mais c’est quand même incroyable de la part d’un industriel de partir de rien et de vouloir créer une unité de traitement de 350 000 tonnes de déchets , s’insurge Myriam Lambert. Il n’y a pas d’unité pilote, nulle part." "Les Ardennes ne sont pas le réceptacle de ce type de projets , rebondit aussi Joël Dujeux. On est d’ailleurs en train d’envisager l’avenir. Pour ne pas voir fleurir dans les années à venir un troisième projet de ce type. " Des contributions nombreuses 1847 observations sur le registre numérique 136 observations sur les 14 registres papier. 4532 pétitions ont été recensées par Vigilance Givet. 1264 signatures ont été recueillies en Belgique. 13787 visites ont été dénombrées sur le registre numérique pour 8030 visiteurs. |
Une bonne nouvelle : |
Journal l'Ardennais 30/03/2024 Environnement |
Première victoireAprès les conseils municipaux et communautaires français, la Wallonie vient de remettre un avis défavorable sur le projet d'installation de l'incinérateur. Le gouvernement wallon a décidé, hier, de remettre un avis défavorable sur le projet d'incinérateur de Givet, dans la foulée de ceux déjà rendus par les communes frontalières de Hastière, Doische, Beauraing, Houyet et Philippeville. Pour la Wallonie, l'impact environnemental et sanitaire du projet n'a pas été suffisamment analysé. La Région justifie sa position par le respect du principe de précaution, en l'absence d'une analyse suffisante des effets transfrontaliers du projet en termes de charroi, d'impacts sanitaires potentiels et d'impacts sur les eaux, les sols, les habitats et les espèces protégées. La Wallonie constate également des incohérences dans les données utilisées pour l'étude de risque sanitaire, qui remettent en doute, selon elle, la validité des résultats de l'étude d'incidences. En vertu du principe de précaution, j'ai proposé au gouvernement wallon de remettre un avis défavorable. Céline Tellier, ministre de l'Environnement L'analyse approfondie de l'étude environnementale fait apparaître des lacunes importantes quant aux impacts potentiels du projet sur la santé, l'environnement, la mobilité, ainsi que sur la biodiversité , a résumé, dans un communiqué, la ministre wallonne de l'Environnement Céline Tellier. En vertu du principe de précaution, j'ai proposé au gouvernement wallon, qui l'a accepté, de remettre un avis défavorable dans ce dossier, tel qu'il est présenté aujourd'hui. L'avis rendu par le gouvernement wallon regroupe les résultats des différentes enquêtes publiques et des avis techniques de l'administration wallonne. Sur cette base, l'exécutif régional a remis un avis défavorable aux autorités françaises. Par ailleurs, le gouvernement regrette que la Région et surtout les communes wallonnes n'aient été consultées que quatre jours avant la notification de l'enquête publique, alors que le projet est connu des autorités françaises depuis 2022. La société Givet Recycling projette d'implanter une installation de traitement de déchets dangereux et non dangereux (déchets d'enrobés, déchets de démolition...) sur le parc d'activités communautaire, route de Philippeville, à Givet. Après deux débats publics, les communes de Rancennes, Fromelennes, Foisches, Givet et Chooz avaient émis un avis défavorable. Tout comme le conseil communautaire d'Ardenne Rives de Meuse. Close depuis le 22 février, l'enquête publique est désormais en train d'être résumée par la commissaire enquêtrice. Son rapport devrait être remis au préfet des Ardennes le 12 avril. C'est ce dernier qui prendra la décision d'accepter ou de refuser l'installation de ce projet. |
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